lundi 29 août 2016

Peut-on parler de fraude avec 1000 observateurs ?


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Les bureaux de vote à peine fermés, que les observateurs  ont commencé à donner les résultats de leurs travaux. "Le vote s'est déroulé dans le calme. Aucun incident majeur n'a été signalé", s'est félicité le secrétaire général du ministère, Lambert Noël Mata en début de soirée du samedi 28 août. Les quelques  628.124 électeurs, sur une population totale de 1,8 million d'habitants ont répondu dans le calme et la discipline telle que l’a souhaité Ali Bongo, qui a mis à la disposition de de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), tous les moyens humains et matériels nécessaire afin d’y parvenir.
Ainsi,  l’Union africaine et  l’Union européenne sont formelles sur leurs observations. Les élections se sont bien déroulées dans l’ensemble même si l’on a pu observer quelques retards et des échauffourées par endroit, cela ne remet nullement en cause la sincérité et la transparence du vote. Ce 27 août 2016, c’est donc une véritable machine électorale jamais vue qui  s’est mise en marche au Gabon. Mettant leur conclusions en rapport avec les  représentations diplomatiques du Gabon, notamment la France, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et ceux qui sont dans les provinces, ils ont affirmé que tout s’est bien passé passe bien.»
Ces structures de même que d’autres  avaient  o déployé des observateurs dans la quasi-totalité des centres de vote du Gabon tout en observant un engouement de la part des populations. Ce qui est un très bon signe pour le Gabon et  pour les Gabonais.
La sécurité déployée a ainsi permis au Gabonais  de se déplacer  en grand nombre mais sans se bousculer devant les urnes même avec l’ouverture tardive de certains bureaux de vote. Un retard qui n’a rien entaché cette mobilisation car les Gabonais sont conscients de l’enjeu. Depuis  le lancement de la campagne électorale, les Gabonais avaient envie de s’exprimer dans les urnes.  Ils ont ainsi fait des files  d’attente. Même  si certains montraient  des signes de fatigue, ils sont restés déterminés.
C’est pourquoi, cette mobilisation ne doit pas être mise à mal par  certains politiciens qui, en perte de vitesse sont aussitôt devenu fébrile. C’est le cas de Jean Ping qui depuis la fin des bureaux de vote a lancé ses partisans dans l’intox  via Facebook et Twitter. Un comportement indigne d’un ancien président de la commission de l’Union  Africaine qui pourtant maîtrise bien le calendrier et la procédure électorale. Mais, comme le prédisait certains observateurs de la vie politique du Gabon, Jean Ping « n’aime pas la défaite et les risque d’embrassements du Gabon risque de  venir de lui. » est-il es train de  donner raison à ces derniers ?  En tout cas ça dernières sortie et celle de ses partisans est de nature  à ne pas prouver le contraire de ce qui a été longtemps dit.
A contrario, le favori des élections, après avoir gagné le pari d’organiser des élections ouvertes, libres et transparentes a décidé de respecter la  commission électorale et d’attendre patiemment le verdict. Une véritable attitude républicaine empreint de sagesse  et digne de l’homme d’état qu’il est. Jean Ping gagnerait à suivre cet exemple afin de garantir et de préserver la paix sociale  au Gabon, longtemps resté dans la paix.
Paul M.

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