samedi 20 août 2016

Gabon: l'affaire de Belinga vs Jean Ping alias Jean Chine

Tout commence en 2007, quand les autorités d’alors décident de mettre sur orbite Belinga, dans l’Ogooué-Ivindo, afin de tirer avantage de la hausse continue des cours mondiaux du fer. 
 
C’est à Ping que la mission de trouver le « meilleur partenaire » est confiée. Le futur patron de Ping&Ping va alors soutenir bec et ongle la candidature de la China Machinery Engineering Corporation (Cmec) en persuadant son patron que c’est le « contrat du siècle ». Mais c’était sans compter sur la cupidité criminelle de certains compatriotes, au premier rang desquels caracole l’ancien ministre des Mines, Jean Ping. Celui qui se présente aujourd’hui cyniquement comme le candidat d’un « Gabon à l’abri de la peur et du besoin », a en effet joué un rôle de premier plan dans ce qu’on appelle l’affaire Belinga.

 
En 2012, le gouvernement met fin à la convention avec Cmec. Mais l’addition est très salée: pour que le Gabon puisse à nouveau jouir de ce patrimoine vendu par Ping, il faut débourser quelque 35 milliards de FCFA. 

 
Les Chinois affirment être les propriétaires légaux du gisement et exigent en plus que leur soient remboursés les frais relatifs aux travaux et études réalisés.
L’État accepte amèrement de mettre la main à la poche quand Ping crie sur tous les toits qu’il n’a rien à voir dans ce fiasco qu’il a pourtant conçu de A à Z.

A l’heure où l’on se gausse beaucoup de l’augmentation de la dette du Gabon et de la réduction des ressources pour financer les différents projets de développement, il est un devoir pour tout citoyen qui se respecte de poser cette question : combien d’hôpitaux, de routes ou de salles d’école aurions nous pu construire avec cette somme astronomique que le candidat de « Démocratie Nouvelle » a transformée en fumée ?

 
Source: http://ledefigabon.com/articleid.php?Id=532


 

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