mardi 23 août 2016

Eloigner Ping pour éloigner le terrorisme


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Le terrorisme  est certes loin de nous mais il a des adeptes autour de nous et en notre sein. Ouvrons les yeux et faisons attention. Certains de nos compatriotes et cela est su de tous, ont pactisé avec des leaders comme Kadhafi et ont même soutenu des actions de terrorisme. De sa position à la tête de la commission de l’union Africaine, Jean Ping fait partie de ces leaders africains jadis abonnés aux largesses du dictateur Kadhafi.
Pour rappel,  il a occupé des fonctions internationales comme la présidence de l’OPEP ou la direction de la Commission de l’Union africaine de 2008 à 2012. Et, dans ce contexte, il  a travaillé en étroite collaboration et intelligence  avec le guide Lybien Kadhafi, alors président de l’Union africaine.  C’est de là qu’est née une complicité entre les deux hommes. Le premier  étant à la solde  du second a même parcouru le monde entier  afin de polir l’image du guide Lybien  auprès des grandes puissances et auprès de certains pays africains. Un soutien qu’il comptait monnayer le moment venu pour se maintenir à la tête  de l’organisation africaine.
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On comprend alors son opposition farouche  vis-à-vis de la communauté internationale lorsque celle-ci décide de sauver le peuple de la Lybie du joug de ce dictateur hors pair. D’ailleurs, il le dit clairement  « C’est alors que la France, apparemment fascinée par le modèle américain, abandonnait les fondamentaux de sa politique traditionnelle […] Comme en proie à des débordements émotionnels, Paris venait en effet de décider, tambour battant, de partir en guerre et de mener, par devant et par procuration, les hostilités, sous le manteau de la légitimité onusienne et sous le parapluie militaire de l’Amérique et de l’OTAN ».
Jean  Ping  loin d’être un partisan de la démocratie et de l’égalité a aidé  plusieurs dictateurs  en Afrique se cachant derrière son statut de diplomate. Selon Jean Ping qui développe des idées anti-démocratiques, l’Afrique a son rythme et ses fondamentaux  « Chacun sait que c’est l’ethnicité qui constitue l’élément le plus important dans les conflits internes en Afrique ». C’est pourquoi la démocratie ne peut y être implantée d’un coup. Soutient –il. Une mauvaise lecture des réalités africaines. Car, c’est justement parce qu’il y a cette diversité ethnique en Afrique que la démocratie soit plus s’imposer afin de faire respecter les choix de la masse et protéger les moins nombreux pour l’épanouissement et le rayonnement des peuples africains.
Un tel candidat aux antipodes de la  démocratie en Afrique  ne devrait même pas avoir la chance d’être en lice  auprès dans une course pour une présidentielle, course vitale pour  l’expression démocratique du peuple Gabonais.
Raphaël Z.

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