lundi 29 août 2016

Jean Ping, un danger pour son pays


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Ce n’est pas surprenant. Jean Ping confirme ce que l’on pense de lui dans les milieux policés. S’autoproclamant président élu du Gabon, suite à l’élection tenu samedi dernier, Jean Ping foule au pied les règles élémentaires de la démocratie.
Malgré son passage à la tête de la grande Commission de l’Union africaine, il fait une telle sortie. C’est une honte pour l’Afrique. C’est la preuve par neuf que les Gabonais ne doivent pas confier le destin de leur pays à un tel homme. Comme il n’a cessé de le dire qu’il est majoritaire, pourquoi n’a-t-il pas laissé la Commission électorale publier les résultats ? Jean Ping fait comme l’ex- chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. Et cela est su de tous  qu’il veut embraser le Gabon.  Déjà dès son annonce, certains de ses partisans ont pris d’assaut  les rue de Libreville scandant la victoire de leur chef de fil. Une attitude qui a semé la crainte de voir se réunir les ingrédients d’une probable crise post-électorale. D’ailleurs ses partisans sur les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie depuis le dimanche. N’hésitant pas à appeler au soulèvement au cas où  la commission électorale les proclamait vaincu de l’élection du 27 août. Mais Jean Ping n’est pas à son premier forfait. On se souvient qu’il avait difficilement avalé sa défaite face à Dlamini lors de l’élection à la tête de la présidence de la commission de l’union Africaine.
Il prépare le peuple Gabonais à la violence en faisant croire que la France ou la communauté internationale va imposer un candidat. Jean Ping est un danger pour son pays. Il représente un risque pour ce pays paisible depuis l’indépendance.
Il n’en n’est rien car au regard de l’organisation et du processus électorale, Ali Bongo confirme son attitude républicain et démocrate. Le président sortant est légaliste et attend les résultats officiels. Ali Bongo avait annoncé que s’il perdait il n’aurait pas de soucis à féliciter le nouvel élu. Mais avant cela, il faut respecter les étapes du processus électoral. Outre cela, le Gabon et son président viennent de relever le défi d’une organisation parfaite sans incidents majeurs qui puissent entacher à la régularité de l’élection.  En attendant de connaître les résultats officiels, des informations crédibles annoncent que sur 9 provinces, Ali Bongo est en tête dans 5 localités. Une avance qui se creuse au fur et à mesure  que les résultats sont dépouillés et centralisés.  Pour l’heure, après avoir réussi son pari d’organiser une élection apaisée et transparente, Ali Bongo doit faire face au nerf de ses partisans afin que ceux-ci ne  répondent pas aux provocations incessante du camp de Jean Ping.
Même si  la police est déployée et que dans l’ensemble les Gabonais sont soit à leur lieu de travail et d’autres à la maison,  il est bon  que l’armée reste vigilante  afin de maîtriser à temps tout débordement qui pourrait dégénérer.  Déjà, nous apprenons que des tractations sont en cours depuis la fin du scrutin afin que tous les candidats jouent la carte de l’apaisement et appellent leurs partisans et militants à préserver la paix sociale. Il est du devoir de chacun de prendre le dessus sur la violence et de ne pas laisser les extrémistes de tout bord mettre le feu aux poudres.
Henri L.

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