vendredi 26 août 2016

Jean Ping, un ingrat envers le président Omar Bongo


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Il aurait pu soutenir la candidature du président Ali Bongo. Mais non ! Jean Ping a plutôt décidé d’affronter l’actuel chef de l’Etat. C’est, dirons certains, le jeu démocratique. Mais quand  l’on sait le parcours de l’actuel candidat de l’opposition, un seul mot correspond mieux à son attitude : l’ingratitude. D’autant plus qu’il doit tout ce qu’il est aujourd’hui au plan national et sur l’échiquier international au père d’Ali Bongo, le président Omar Bongo qui a fait de lui l’homme politique qu’il est.
En effet, alors qu’il dirige le Gabon de 1967,  le président Omar Bongo l’appelle dans son gouvernement. Jean Ping est nommé le 26 février 1990 ministre de l’information, des postes et des télécommunications, du tourisme et des loisirs, de la réforme du secteur parapublic, chargé des relations avec le parlement. Il est de surcroit désigné porte-parole du gouvernement. C’est le début de sa carrière. Il va occuper successivement plusieurs ministères importants. Jean Ping passera à la tête du ministère des mines, de l’énergie et des ressources hydrauliques. Le 25 mars 1994, il devient pour la première fois ministre des affaires étrangères et de la coopération, avant d’être nommé le 30 octobre de cette année ministre délégué auprès du ministre des finances, de l’économie, du budget et de la privatisation. Il dirigera ensuite de janvier 1997 à janvier 1999 le ministère de la planification, de l’environnement et du tourisme avant de revenir au ministère des affaires étrangères, de la coopération et de la francophonie. Jean est cette fois-ci ministre d’Etat. Il restera à ce poste jusqu’à son élection le 6 février 2008 à la présidence de la Commission de l’Union Africaine, poste qu’il occupera jusqu’au 15 septembre 2012.
Mais si Jean Ping a pu accéder à la tête de cette institution continentale, c’est grâce au président Omar Bongo qui bataillé pour faire de lui le candidat de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). Par reconnaissance pour le bienfait que lui a fait le deuxième président de la république gabonaise, n’aurait-il pas été plus sage pour Jean Ping de soutenir aujourd’hui Ali Bongo pour son deuxième mandat à la tête du pays? Si le président Omar Bongo était vivant, l’ancien ministre des affaires étrangères allait-il affronter son fils ? Assurément non ! Mais a aujourd’hui décidé de faire preuve d’ingratitude. Et ces malheurs aussi ont commencé. La preuve, il n’a pu obtenir un second mandat à la présidence de la commission de l’Union Africaine – battu en juillet 2012 par la sud-africaine Nkosazana Dlamini - parce qu’il avait commencé à défier les autorités gabonaises. Après avoir été humilié, il jette enfin le masque et démissionne le 19 février 2014 du Parti démocratique gabonais (PDG), rejoint l’opposition et entre en conflit ouvert avec le président Ali Bongo avant d’annoncer le 25 août 2015 sa candidature contre lui à l’élection présidentielle. Mais le peuple saura faire le bon choix qui n’est autre que le locataire du palais du bord de mer, Ali Bongo.

Leandre J.

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