vendredi 26 août 2016

GABON : CE QUE LES GABONAIS ATTENDENT


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A quelques jours  de l’ouverture des bureaux de vote pour l’élection présidentielle au Gabon, un tour d’horizon sur le type de président dont le gabonais disent avoir besoin. Dans un reportage diffusé par RFI, les Gabonais ont exprimé assez clairement leurs aspirations pour le futur.  Un choix juste qui fera rayonner leur pays dans le concert des nations. Un choix basé sur la confiance réciproque. Un choix tenant compte des réalisations du passé et de l’espoir en un avenir radieux.
Un seul mot revient en boucle « on veut la paix, la stabilité ». Les gabonais ont un vœu chere, la stabilité du pays car selon eux, sans la paix et la stabilité, aucune activité n’est possible. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils estiment quasi-unanimement que le pays est sur la bonne voie et qu’ils craignent surtout que les élections soient un facteur de trouble pour la quiétude que les autorités ont jusque-là pu instaurer.
Ce vœu des gabonais, le président Ali Bongo n’a en effet ménagé aucun effort pour instaurer. Il en fait son cheval de bataille. D’ailleurs, lors de la présentation du bilan de son septennat au parlement, il a présenté un bilan sous le signe de la paix et de la stabilité. Voilà bien un président en accord, en phase avec son peuple.  Un président qui connaît bien son peuple et qui le côtoie tous les jours
Loin des discours va-t-en guerre et des propos diffamatoires, le président construire son projet autour de la principale revendication des populations. Plus que jamais, Ali Bongo se dirige vers une élection facile. Il déroule son programme et soutient son brillant bilan. Certes tout n’a pas été parfait, reconnaît le président. Mais du chemin a été fait avec le dynamisme des gabonais. Aujourd’hui plus qu’hier, le rassemblement prôné par le président reste d’actualité.
Pendant ce temps de l’autre côté, incapable de parler de son programme et étranglé par une haine viscérale, le candidat de l’opposition continue de s’en prendre à son adversaire le président. Le plus étonnant, est que les déclarations de celui qui, au mépris des autres candidats de l’opposition en course, se proclame comme étant le candidat de l’opposition parce qu’ayant obtenu le ralliement de seulement deux candidats de l’opposition relève de l’imagination.
Avec une image de personnage sulfureux, d’ingrat et surtout considéré comme incompétent de fait son passé à la tête de l’Union Africaine, Jean Ping a un mal fou de se faire entendre. La campagne pour écorner l’image du président s’est conclure par un échec. Et à trois jours du scrutin, l’heure est au changement de stratégie. Toute chose qui faire dire qu’Ali Bongo fil vers un nouveau mandat sans encombre.
Boris G.

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