lundi 29 août 2016

Calme plat au Gabon : Jean Ping a-t-il réussi à semer la peur chez les Gabonais ?

Calme plat au Gabon : Jean Ping a-t-il réussi à semer la peur chez les Gabonais ?
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L’élection présidentielle, de l’avis de tous les observateurs  s’est bien déroulée dans l’ensemble et il y a lieu de féliciter les Gabonais qui ont fait preuve de retenue, de patiente pour le bon déroulement de tout le scrutin.  C’est une victoire pour tous et c’est une preuve des avancées démocratiques que l’histoire retiendra.
Avec cette belle organisation, le vainqueur de cette élection présidentielle, et tous ses partisans, auraient tort de se montrer arrogants et rancunier. Cela serait trahir l’espoir de ce changement tant souhaité par tous les Gabonaises et les Gabonais.
Malheureusement, après les discours de Jean Ping et de ces partisans, Libreville s’est réveillée ce 29 août dans un calme plat, notamment dans les quartiers et marchés populaires.
Les échos bruyants  des hélicoptères qui survolent  la ville et sûrement le pays laissent percevoir clairement que les forces de l’ordre, visible à plusieurs endroits de la ville, veille au grain  afin de parer à toute éventualité Dans les rues, la circulation de véhicules comme celle de personnes est moins intense. Même constat au niveau des commerces, où quelques irréductibles ont osé braver cette psychose post-électorale. Au grand bonheur des riverains de ces quartiers, dont certains sortent de leurs domiciles pour faire des emplettes, si possible, et également, pour tâter la température extérieure.
Cette situation est dû au fait qu’un bon nombre de militants et sympathisants  de Jean Ping, ont, hier dimanche, rallier l'École publique Martine Oulabou sur l’avenue Jean-Paul II où l’équipe de campagne de Jean Ping avait annoncé pour 14 h, une «importante communication». La rencontre n’a pas pu avoir lieu, les accès à cette artère de Libreville ayant été fermés et protégés par un dispositif des forces de l’ordre beaucoup lourd que d’habitude. La rencontre a été déplacée au quartier Bas de Gué-Gué, dans le premier arrondissement de Libreville, aux abords d’une propriété de Jean Ping. Là également, sur la voie express, un dispositif des forces de l’ordre a été déployé, composé notamment de véhicules blindés munis de lances à eau. Malgré la petite pluie qui s’est abattue sur Libreville en milieu d’après-midi, les «militants et sympathisants du changement»  ont quelques peu troublé l’ordre et la quiétude des populations.
Sur les chaînes de télévision publiques, les populations attendent patiemment et dans le calme la proclamation des résultats.
Pourtant, toutes les dispositions en vue d’assurer la sécurité avant, pendant et après le scrutin et même après la proclamation des résultats. Mais malgré toutes les dispositions sécuritaires, le comportement irresponsable de certains politiques ont entraîné la peur au ventre des Gabonais. Mais les Gabonais ne doivent pas céder à la peur et à la panique. Ils doivent être rassurés. La crainte de voir ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire  se passer au Gabon doit quitter les esprits car le Gabon n’est pas la Côte d’Ivoire et vice versa.

Didier B.

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