Libreville, 24 août 2016 A quelques jours des élections présidentielles, Jean PING et ses alliés décident de passer à la vitesse supérieure dans leur objectif d’installer l’anarchie totale dans le pays. Pour ce faire, des armes de guerre sont distribuées à des jeunes gens dans les différents Quartiers Généraux (QG) de l’alliance PING-NDAMA-MBA.
Un pistolet A4 plus la somme de 75.000 F CFA, c’est ce que reçoit chaque jeune désireux de tuer afin de faire accéder le candidat Jean PING à la magistrature suprême. A « la Sorbonne » un quartier populaire de Libreville où chômage, pauvreté et misère font bon ménage, nous avons rencontré Jean Marc, un jeune homme certes pauvre mais doté d’une fibre patriotique sans pareil qui a accepté de nous faire des révélations sur les pratiques malsaines du clan PING. « J’ai été approché la semaine dernière par le garde du corps d’un haut responsable bien connu à Libreville ici, afin de motiver mes amis à voter pour PING. Il m’a indiqué qu’il aura une forte récompense pour ceux voudront bien se battre par tous les moyens contre les soldats du candidat BONGO. A la fin de notre échange, il m’a remis de la part de son patron, la somme de 500.00 F CFA que je devais prendre comme avance pour enrôler des amis, 15 pistolets, 10 kalachnikovs plus des minutions (il nous montre les armes et les munitions). » a déclaré le jeune homme qui se croyait lors de cette rencontre dans un film de mafia.
Jean PING et ses alliés utilisent les jeunes défavorisés des quartiers « pauvres » de Libreville comme bouclier de guerre. Ils gâchent l’avenir de ces jeunes en faisant d’eux des chairs à canon pendant que leurs enfants vivent en Europe dans l’opulence et la haute bourgeoisie.
Les organisations de nations unies, l’union africaine, la communauté internationale doivent prendre des mesures contre cette bande armée décidée à commettre un génocide au Gabon lors de ces élections présidentielles.
Ashley N’DONG.
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