GABON : Quand les vautours font du contre nature

Débouté par la cours constitutionnelle dans un improbable acharnement aussi justifié que ridicule, les « devenus » opposants gabonais sortent la carte de la candidature unique. En effet, l’ancien numéro deux du régime monsieur Guy  Nzouba et monsieur Casimir Oyé Mba viennent de ranger derrière jean Ping. L’alliance est d’autant plus de circonstance que de façade tant ces hommes il y a peu cachaient à peine leur haine les uns pour les autres. En se souvient en Avril dernier des propos incendiaire de l’ancien premier ministre Casimir Oyé Mba envers celui devenu aujourd’hui son candidat. Il ne s’était pas retenu de dire ceci : « …. »

Quant à l’ancien président de l’assemblée nationale, il s’était lui aussi montré très vindicatif envers celui devenu son candidat. Selon lui, « avec ce que j’ai fais en l’Union Africaine, si j’étais lui, je resterais dans ma tanière ».

En ce concerne Jean Ping lui-même, il n’avait hésité a lancé des piques contre ses adversaires devenu ses suiveurs.

Les gabonais qui, on le sait sont de véritables citoyens modèles, conscient de la situation du pays ont pour la plupart donnés leur avis sur cette rigolade des pseudos opposants. Dans l’émission appelle sur l’actualité de RFI, nombreux sont ceux qui ont vu et relevé dans cette alliance une sorte partage en fonction des intérêts de chacun de ces trois personnages. L’un des auditeurs a sorti cette phrase emblématique : « Ping, Guy Nzouba, Oyé Mba, c’est du réchauffé tout ça. Pourquoi choisir la photocopie quand on peut avoir l’orignal ? ces gens n’ont pas de motivation pour le pays. Mais une haine contre le président. Cette haine viscérale les rend aveugle. Par cette alliance de circonstance et totalement contre nature, Ils viennent de prouver qu’ils n’ont pas de conviction et que leur seul conviction, qui est en fait une obsession, c’est le président Ali Bongo »

On le voit, cette alliance contre nature obtenu non spontanément mais par un consensus autour de ce qu’il convient d’appeler le partage équitable du gâteau une fois arrivé à leur fin ne peut qu’être négatif pour les gabonais. Il clair que ses hommes n’ont rien à faire des gabonais. Car ayant brillé par leur incompétence lors qu’ils étaient en responsabilité dans l’appareil politique, ils entendent désormais mettre en mal tous les efforts importants consentis par le président Ali Bongo pour faire du Gabon un pays qui compte tant en Afrique que sur la scène internationale.

Georges Leon