vendredi 26 août 2016

Le congrès américain désillusionne Jean Ping


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Jusqu’où ira Jean Ping ? Il sait qu’il ne peut battre le président Ali Bongo à la régulière par le peuple gabonais. Pour ce faire, Jean Ping a sollicité le soutien des autorités américaines. Mais mal lui en a pris. En effet, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine a engagé le cabinet de lobbying américain Nelson Mullins pour bénéficier des faveurs du Congrès américain dans le cadre de cette élection présidentielle. L’objectif était de manipuler le congrès américain afin de l'amener à adopter une résolution favorable à la candidature de l’ancien ministre des affaires étrangères. Cette résolution devait demander l’organisation d’élections libres et transparentes au Gabon comme si cela n’est pas déjà le cas ; mais cela en réalité la peur qui anime Jean Ping qui sait qu’il ne fait pas le poids devant l’actuel chef de l’Etat. Le cabinet a fait du lobbying auprès des représentants du peuple américain pour que cette résolution soit plus contraignante. Le projet initial, proposé à la 114e session du congrès américain, a été rejeté. Le lobbying n’aura pas donné les résultats tant attendus.
En tout cas, c’est forfaiture de Jean Ping a eu un effet boomerang. Jugeant certainement la démarche du cabinet suspecte, le congrès américain a cherché à comprendre comment l’ancien ministre des affaires étrangères a rémunéré son partenaire. Le département de la justice américaine a ouvert une enquête sur l’origine des financements de ce cabinet et s’est rendu compte que ces fonds provenaient d’une société basée à Hong Kong, FIEX, une société déjà poursuivie en France pour détournements de fonds. Comme dans toutes les affaires louches dans lesquelles il est impliqué, le candidat de l’opposition a fait signer en juin 2016 ce contrat qui visait à manipuler le congrès américain par l’intermédiaire de son fils Franck Ping, l’un de ses prête-noms favoris. Ces financements pourraient provenir des rétro-commissions sur les contrats obtenus par la fameuse société chinoise Sinahydro avec laquelle la famille Ping travaille depuis belle lurette.
En tout cas, ce lobbying a lamentablement échoué et la manipulation ratée du congrès américain montrent que le candidat Jean Ping n’a pas d’argument ni de programme pour convaincre le peuple gabonais mais utiliser des moyens moyenâgeux pour espérer venir au pouvoir. Mais le peuple éclairé sait qu’il ne peut que faire confiance à un homme qui a montré et démontré sa capacité à développer le Gabon et apporter des solutions à leurs préoccupations.   
Denis T.

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