dimanche 21 août 2016

Jean Ping dans les affaires en Côte d’Ivoire


Le diplomate ex-premier vice-président chargé des affaires étrangères au Gabon qui s’est reconverti en homme d’affaires pouvait ainsi créer des opportunités pour ses compatriotes. De par ses relations dont il s’est fait dans le monde diplomatique et dans le business. Il a préféré opérer aux côtés d’un Ivoirien. Il s’agit de Michel Abrogoua qui le nomme comme président d’une société de capital-Investissement ivoirienne gérant au moins 50 millions de dollars, Phoenix Captial Partners basée à Abidjan dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Et cela au grand dam de ses jeunes frères sans emploi au Gabon.
Véritable homme du business, le Gabonais entre au Conseil de gestion du West Africa Emerging Markets Growth Fund (WAEMGF), un fonds régional mis sur pied par le même ivoirien Michel Abrogoua et doté d’une enveloppe initiale de 50 millions de dollars, apportés notamment par la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).
Avec Jean Ping qui devait ainsi un appui de taille pour Michel Abrogoua et par ricochet pour la relance de la microfinance en Côte d’Ivoire, le fonds WAEMGF annonce dans les semaines qui suivent sa création la consolidation de son architecture capitalistique. «Avec cette personnalité de stature continentale et internationale à son conseil de gestion, Phoenix Capital Partners se ménage la possibilité d’accéder à des ressources aussi bien importantes que de provenance assez diversifiée», souligne M. Abrogoua.
Le fonds investit dans des PME à fort potentiel de croissance de la région ouest africaine et opérant dans le secteur de l’énergie (pétrole et gaz), des services financiers, des technologies de l’information et de la communication, des télécommunications, de l’agro-alimentaire et du tourisme. Des investissements dans la société de stations-services et de distribution de gaz Petro Ivoire et dans la société agro-industrielle SIPRA en Côte d’Ivoire en sont une illustration. Offrant ainsi des opportunités d’emploi aux PME ivoiriennes, aux jeunes ivoiriennes. Et non aux jeunes du pays de Jean Ping.

Raymond Nguele.


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