vendredi 26 août 2016

Election présidentielle : Jean Ping et consorts ne pèsent rien devant Ali Bongo


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Qui sont les opposants au président Ali Bongo Ondimba ? Que pèsent-ils ? Absolument rien puisqu’ils ne font pas le poids devant le président Ali Bongo qui est plus que jamais confiant de remporter haut les mains ces élections présidentielles. D’abord les principaux opposants à l’actuel chef de l’Etat n’ont aucune base politique et les formations (créées depuis peu) dont ils se réclament n’ont aucune implantation ou influence locale. En effet, Jean Ping, Guy Nzouba-Ndama, Casimir Oyé Mba, Léon Paul Ngoulakia étaient tous au Parti démocratique gabonais (PDG) avant de claquer la porte. Une formation politique qui a pour candidat officielle Ali Bongo Ondimba.
Le peuple gabonais ne pourra voter que pour un parti qui a travaillé pour eux depuis de nombreuses années pour leur bonheur et le développement du pays au lieu de s’engager dans une aventure incertaine.  L’autre des chefs des chefs de file de l’opposition, c’est leur âge : Jean Ping (73 ans), Guy Nzouba-Ndama (70 ans), Casimir Oyé Mba (74 ans). C’est une bande de vieillards qui aspiraient diriger le Gabon avant que les uns ne se désistent. Contrairement au président Ali Bongo qui a géré les affaires de l’Etat au plus niveau et qui dispose de l’expérience nécessaire pour conduire le pays à bon port, ses opposants ne sont pas en mesure de faire mieux. Paul Léon Ngoulakia président du Conseil national de sécurité, Guy Nzouba-Ndama (ancien président de l’Assemblée nationale), Casimir Oyé Mba (ancien Premier ministre d’Omar Bongo), et leur chef de file Ali Bongo n’a été que ministre puis président de la Commission de l’Union Africaine.
En tout cas, Jean Ping qui sait qu’il est minoritaire a décidé d’acheter sa candidature unique avec Casimir Oyé Mba et Guy Nzouba-Ndama (qui veulent juste assurer leurs vieux jours), malgré que ces derniers aient été investis par leurs partis respectifs pour la présidentielle. Mais comme Diallo Telli ou Edem Kodjo, l’excès d’ivresse de jouissance à Addis-Abeba peut lamentablement conduire Jean Ping aux oubliettes de l’histoire.  A propos de ce ralliement obtenu au forceps, l’actuel locataire du palais du bord de mer explique que c’est la peur qui fait courir le candidat de l’opposition et ses camarades d’infortune : « [Cette] peur est le début de l’aveu de l’échec ». Jean Ping sera encore plus désillusionné au soir du 27 août quand il sera battu à cette élection présidentielle.   
C’est bien cette posture qui les rend aussi fébrile. Si fébrile qu’ils perdent la langue devant les gabonais qui n’attendent que des programmes de campagne alléchants. Mais, bien dommage, les gabonais devront attendre encore longtemps  de ces candidats. Loin de peuple, ils se moquent des aspirations du pays profond. Mais les gabonais l’ont bien compris et leur réserve une belle surprise. Une surprise dont ils s’en souviendront encore longtemps. Ils mordront belle et bien la poussière dans quelques jours et ne devront s’en prendre qu’à eux même.
Gerard P.

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