vendredi 26 août 2016

Jean Ping, un candidat aux propos dangereux et haineux


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L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine n’a pas encore la stature pour diriger le Gabon. Malgré son âge (74 ans), Jean Ping n’est pas encore sage. Les propos qu’il a tenus récemment sont dangereux et traduit sa haine vis-à-vis des autorités gabonaises. Lors d’une tournée politique dans le Woleu Ntem en mai 2016, et dont les vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux, Jean Ping a déclaré : « Chez moi là-bas, quand on s’en va dans une bataille comme celle-là, on va au cimetière. On dit aux morts : on s’en va à la guerre, levez-vous, levez-vous et accompagnez nous, il s’agit d’une véritable expédition pour nous débarrasser des cafards ». Et il poursuit : « Si nous exterminons tous les cafards personne ne nous jugera ». En clair, le candidat de l’opposition appelait à la guerre civile et à l'élimination d'une partie de la population gabonaise, qualifiée de « cafards ». Ces propos dignes de l'appel d'Adolf Hitler à éliminer les cafards a fait tuer six millions de juifs dans les camps de concentration et est semblable à la propagande qui a provoqué le génocide Rwanda. Bien évidemment, le gouvernement gabonais a condamné le 13 mai 2016 « avec la dernière énergie» ce discours dangereux prononcé par Jean Ping et promis d’amener cette affaire devant les tribunaux. convoqué à la police judiciaire, l’ancien ministre des affaires étrangères ne s’est pas présenté.
En tout cas, ses propos ont suscité l’indignation dans la classe politique mais aussi au niveau de la société civile. Ainsi, selon le site belge belga.be, une plainte pour incitation à la haine et appel à la violence aurait été déposée contre M. Ping au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris par une O.N.G (la Fondation pour la Démocratie et la Gouvernance). Ensuite, le nommé Jeff Blanpain a été arrêté par les services de sécurité gabonaise. Il serait l’auteur d’une vidéo menaçante, tournée par des individus cagoulés et armés de machettes. Dans cette vidéo, les jeunes affirment se mettre à disposition de Monsieur Ping pour l’aider à se débarrasser des cafards. C’est suite à l’interrogatoire de Blanpain que la police judiciaire aurait convoqué l’ancien Président de la Commission de l’Union Africaine le 3 juin 2016 qui ne s’est d’ailleurs pas présenté, défiant la justice du pays qu’il entend pourtant diriger. Quelle inconséquence !
Interrogé sur RFI sur les propos du candidat Ping, Frédéric Encel, docteur en géopolitique et Maître de conférences à Sciences Politiques, avait affirmé « que la situation pourrait déraper avec ce genre de propos encore une fois incendiaire ». En manque d’argument face au président Ali Bongo, Jean Ping verse dans les invectives et les menaces gratuites. Mais cela montre qu’il n’est pas en mesure de porter le costume de chef d’Etat, surtout d’un pays aussi sérieux comme le Gabon.

Roland M.

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