dimanche 21 août 2016

Ali Bongo: Les adversaires « me redoutent parce que j’ai un bilan satisfaisant !»

Le président gabonais Ali Bongo dans un entretien avec l’Agence France Presse (AFP) se prononce sur les agissements des candidats de l’opposition. Selon lui, les opposants préfèrent venir le chercher sur des choses ridicules comme l’état-civil. "Je suis dans la situation d'un président sortant ayant un bilan et on préfère venir me chercher sur des choses ridicules" comme l'état-civil, a indiqué le Chef de l’Etat, faisant en référence au principal argument de l'opposition qui l'accuse d'avoir falsifié son acte de naissance.
Ali Bongo qui s’exprimait à la veille du lancement officiel de la campagne électorale impute ces comportements au manque d’argument voire de réel programme de gouvernement. Il assure que ses adversaires « ont peur » d’aller à l’élection présidentielle. Et s’ils y allaient, « ils n’ont aucune chance » de la remporter. E d’ajouter : "Ils redoutent le candidat Ali Bongo parce qu'il a quand même un bilan satisfaisant (...) et ils n'ont aucune chance de gagner ».
Sur la question de sa nationalité qui serait en souffrance, le président sortant fait des précisions : «  Ils ont dit que j'étais étranger, ils ont dit que j'étais Biafrais, qu'ils en apportent la preuve (…) Cela relève d’un vaste complot ». Poursuivant, il indique « qu’il est né en 1959 à Brazzaville (Congo), mon père avait 24 ans (...) Ne parlant pas l'anglais, étant militaire dans l'armée française, il aurait eu le temps d'aller au Biafra chercher un enfant ? C'est ridicule".
Quant à l'existence supposée de plusieurs certificats de naissance, le président sortant balayé du revers de la main ce qu’il qualifie de "fantasmes": "des fois il y quelques petits soucis de retranscription (entre les différents documents, ndlr), ce n'est pas autre chose", a-t-il dit.
Elu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo, Ali Bon, est accusé d'inéligibilité par ses détracteurs qui affirment qu'il est un enfant nigérian adopté durant la guerre du Biafra dans les années 60, alors que la Constitution impose aux candidats d'être nés Gabonais.

Paul Mbengue


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