vendredi 26 août 2016

Jean Ping, un candidat sans programme


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Il veut vaille que vaille diriger le Gabon. Et Jean Ping s’est porté à la présidentielle du 27 août 2016 contre le président Ali Bongo. Contrairement à l’actuel chef de l’Etat qui a prouvé aux gabonais sa capacité à conduire le pays dans la bonne direction en portant le taux croissance du pays qui était de 1% auparavant à 5,5% depuis son arrivée au pouvoir et en réduisant de manière significative le taux de chômage par la création de nombreux emplois, notamment dans le secteur privé, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine n’a aucun programme sérieux à proposer aux gabonais.
Jean Ping fait des promesses qui frisent le ridicule. En clair, il ne fait que de la démagogie. En effet, dans le point 6 de son projet intitulé : « Mes 10 propositions concrètes pour un Gabon nouveau », l’ancien ministre des Affaires étrangères,  promet de lutter contre la corruption : « Je lutterai résolument contre la corruption et la fraude dans les affaires publiques et mettrai tout en œuvre pour changer les mentalités et bâtir une société gabonaise du mérite et de l’excellence ».
L’on croirait rêver tant cette proposition parait surréaliste. Jean Ping n’est pas un exemple de bonne gouvernance contrairement à ce qu’il veut faire croire au peuple aujourd’hui parce qu’il sollicite son vote. On se souvient qu’il a profité de sa position de ministre, entre 1990 et 2008 sous le président Omar Bongo, pour s’enrichir illicitement sur le dos du contribuable grâce à l’argent perçu sur les grands contrats de l’Etat passés dans l’opacité totale. Jean Ping a perçu 10 millions de dollars de rétro-commissions sur seulement deux marchés remportés Sinohydro, une entreprise chinoise spécialisée dans le BTP.
Le candidat Jean Ping ne s’arrête pas là. « J’associerai la société civile (syndicats, ONG, associations, etc.) à la réflexion et à la prise de décision pour mettre en place les réformes nécessaires, à travers des concertations touchant tous les grands secteurs: éducation, santé, sécurité, etc. », promet-il. Avec la gestion familiale des affaires dont il a habitué les gabonais, avec ses fils qui sont ses prêtes noms dans les nombreux business et entreprises qu’il a montés aussi bien au Gabon que dans plusieurs pays, il est difficile de croire que l’ancien ministre des Affaires étrangères va se départir de cette tare. Il assurément étendre cette gestion familiale (marquée par l’opacité) à la gouvernance d pays. Et les gabonais ne sont prêts à accepter cela.
L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine prévoit également de rendre l’école « obligatoire et gratuite jusqu’à 16 ans ». Sans réel programme de gouvernance, il a copié-collé ce programme mis en place l’année dernière par Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, pays de la femme de Jean Ping.
Il est clair que le peuple gabonais ne choisira pas un candidat qui n’a pas en réalité de programme et qui dit ce qu’il ne fait pas lui-même.
Franck M.

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