lundi 29 août 2016

Gabon : Jean Ping le candidat de la Françafrique



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        La déclaration du parti socialiste français en faveur du candidat à l’élection présidentielle au Gabon, Jean Ping, nous rappelle les heures sombres de la FrançAfrique. C’est est clair : Jean Ping est le candidat de la FrançAfrique pour le pillage du Gabon. Si non, comment expliquer que ce grand parti de la grande démocratie française puisse s’illustrer dans un acte d’ingérence aussi grossier ?
56 ans d’indépendance plus tard… toujours une colonie ?
Moins d’une journée après le scrutin présidentiel, alors que le dépouillement commence à peine, Jean Ping décide de ne pas tenir compte de la loi gabonaise et du processus électoral. Tout confiant, et méprisant les institutions gabonaises, il organise une conférence de presse pour se déclarer vainqueur incontesté des élections. Mais d’où lui vient donc cette assurance ?  
La réponse ne se fait pas attendre longtemps. Du côté de l’hexagone et par la voix du parti socialiste, Jean Ping est félicité. L’ancien colon vient d’adouber publiquement son candidat au mépris du droit international, qui consacre la souveraineté de chaque Etat.
A moins de considérer le Gabon comme une colonie française, la seule explication logique est l’activation des réseaux FrançAfrique pour influencer le scrutin en faveur de Ping. D’ailleurs, bien avant les élections, la FrançAfrique e était déjà à l’œuvre par la plume de Pierre Péan et la voix de Robert Bourgi.
Pierre Péan et Robert Bourgi : leaders de l’opposition gabonaise
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Robert Bourgi, héritier de la FrançAfrique et fils spirituel de Foccart, dit ouvertement soutien Ping et affirme que ce dernier gagnera grâce à lui. Que doit-on comprendre ?
En 2009, Lors du décès de Bongo père, il n’a pas attendu que l’Etat gabonais annonce la mort de son président. Il l’a faite annoncé par la presse française pour se positionner en tant qu’acteur incontournable de la succession à venir.

Il a ensuite soutenu Ali Bongo, pensant poursuivre avec lui l’œuvre de la FrançAfrique. N’ayant eu gain de cause, il décide de le déstabiliser. Son ami Pierre Péan entre en scène.
Pendant près de deux ans l’argument phare, repris en chœur par les opposants gabonais, contre le président Ali Bongo était qu’il n’est pas le fils de son père. La provenance de cet argument ? Un livre de Pierre Péan, les Nouvelles affaires africaines.  

L’article 10 devient ainsi le plus célèbre de la constitution gabonaise. Et le livre de Pierre Péan fini par figurer parmi les « preuves » avancées par l’opposition pour démontrer qu’Ali Bongo n’est pas le fils biologique de feu Omar Bongo  Ondimba.
Aujourd’hui, à l’heure où les résultats du scrutin présidentiel se font attendre,  il ne faudrait pas que l’opinion gabonaise se fasse abuser et manipuler par cette FrançAfrique vacillante et aux abois dont Jean Ping est le représentant. Le Gabon est un pays libre et indépendant et en aucun cas n’acceptera de perdre sa liberté et son indépendance pour des intérêts  particuliers.    
                                                                             

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