lundi 29 août 2016

Élection apaisée et transparente, victoire d’Ali Bongo


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L’un des défis majeur de cette élection du 27 août qui a déchaîné tant de passion, était la sécurité et la transparence. Président sortant et candidat à sa succession, Ali Bongo en avait fait son cheval de bataille afin que le Gabon soit cité parmi les pays les plus démocratiques en Afrique. Un pays où l’on peut organiser des élections sans « heurts, ni fraude ».  La  journée du samedi c’est passée dans le calme, dans la sérénité et dans la quiétude. Pourtant, cette élection aura mobilisé un peu plus de 1000 observateurs indépendants qui ont commencé a donné leur satisfaction.
C’est le cas par exemple de Guy René Mombo Lembomba, président de l’Association jeune sans frontières (AJSF), une de ces organisations ayant déployé en partenariat avec d’autres ONG plus 300 observateurs sur le terrain  à travers le territoire national. Leur verdict est sans appel et réconforte le peuple Gabonais. Ils jugent crédible et transparente l'élection présidentielle du 27 août  nonobstant quelques dysfonctionnement constatés. Quoi de plus normale, quand on sait que la perfection n’est pas de ce monde. « Les dysfonctionnements constatés n’ont pas entamé la crédibilité du scrutin. En conséquence que l’élection du 27 août 2016 fût juste, libre et transparente »  a indiqué   Guy René Mombo Lembomba, chef de mission d’observation de cette coalition des ONG gabonaises.
C’est pourquoi, l’AJSF  a tenu à se féliciter et à féliciter le peuple le peuple Gabonais  de même que les  organisateurs du scrutin  pour le déroulement de l’élection dans le calme et la sérénité sur toute l’étendue du territoire durant toute la journée du vote. Bien entendu, cette mission a relevé quelques incidents qui auraient pu tourner au pugilat. En effet,  selon Guy René Mombo Lembomba des incidents  à certains endroits  peuvent être qualifiés par des atteintes à l’intégrité physique de certains citoyens accusés, sans preuve tangibles  de certaines infractions  telles que des tentatives de double vote, ou de vote illégal pour des raisons liées à leurs nationalités d’origines étrangères. Ces observateurs ont aussi noté  la persistance du phénomène d’ouverture tardive inexpliquée de plusieurs bureaux de vote et la sérieuse confusion créée dans plusieurs centres de vote par les cartes d’identité donnant droit au vote.
Mais dans l’ensemble, tous ces incidents n’entache en rien la crédibilité du scrutin ont-ils reconnu. Il appartient désormais aux différents candidats de respecter le code électoral  et de maintenir leur partisans afin de garder le calme qui prévaut. C’est à juste titre que donnant à nouveau le bel exemple et le bon ton, le président-candidat, Ali Bongo a indiqué attendre « dans le calme et la sérénité le verdict des urnes. » malheureusement, son challenger Jean Ping n’a pas été habité par cette sagesse et a  décidé de jouer les troubles fêtes  mettant ainsi gravement à mal la paix sociale et quiétude des Gabonais qui, après avoir voté étaient tournés vers le ministère de l’intérieur, seul  habilité à donner les résultats issus des urnes.  Et ceux, malgré les précisions du ministre de l’Intérieur  sur le fonctionnement du processus électoral, «une infographie officielle détaillant point par point les différentes étapes de ce vote uninominal à un tour. Les mesures technologiques et procédurales mises en œuvre lors de cette élection sont inédites et sans précédent en Afrique, tous les éléments sont réunis en vue de garantir un scrutin transparent et impartial.» a affirmé le ministre  Pacôme Moubelet Boubeya. Malheureusement, cet appel semble ne pas avoir été entendu par Jean Ping et ses partisans. Il est temps que la sagesse les habité avant qu’il ne soit trop tard.

Roland F.

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