vendredi 26 août 2016

Ali Bongo Face à une alliance de vieux revanchards


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Il se présente au peuple Gabonais comme des citoyens innocents et qui veulent goûter pour la première fois à la gestion du pays. Cette bande de vieillards affamés et de bras cassés qui n’ont rien à proposer au Gabon. Qui ne se souvient pas   de ces personnes   du fait que de par sa politique de rigueur Ali Bongo   a mis fin à leur grand marché de troc où ils échangeaient postes, prébendes et privilèges ? Qui ne souvient de ces personnes qui claquaient la porte du Parti démocratique gabonais (PDG), pour rejoindre le camp d’en face dès lors que son statut social, et donc son portefeuille, était touché ?
L’histoire de Gabon et de ses opposants est encore fraîche, trop fraîche pour être falsifiée. Justement lorsqu'à son arrivée au pouvoir, Ali Bongo a surpris  tout le monde en brisant les us et coutumes d’un pouvoir qui, brillait surtout par l’extraordinaire force d’inertie qui maintenait les grands équilibres ethniques et régionaux et interdisait toute dynamique de changement.  Il donnait ainsi le signal d’un changement, d’un renouveau, d’une nouvelle ère. Cette nouvelle ère, l’avait amené à écarter les ténors du partis qui refusaient de faire la place aux plus jeunes. Dans la foulée  il a lancé des  audits lancés, instauré une rigueur dans la gestion de la chose publique, fixé des objectifs concrets à atteindre et enfin permettre l’arrivée et l’éclosion d’une nouvelle génération au pouvoir.  Voici ce que lui reprochent ces vieux revanchards. Ils n’ont jamais avaler cette pilule et  pensent que le temps est venu pour eux d’en  découdre avec  celui qui leur a arraché le miel de la bouche. Un miel qu’ils sucent depuis des décennies.
Dans cette réforme, Ali Bongo avait une vision claire  pour son pays. Vision élaborée et déclinée à travers le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Ce plan reposait sur les grands axes que sont l’industrialisation, la diversification d’une économie trop dépendante des seules matières premières – par ailleurs pas ou peu transformées localement -, développement durable, lancement de très nombreux chantiers destinés à rattraper un retard criant en matière d’infrastructures, rédaction de feuilles de route sectorielles détaillées, création d’agences pour épauler (et surveiller) les ministères.  Pour relever de tels défis, il fallait oser et il a osé.
Ecarté ces dinosaures d’un  pays gâté par la nature,  les éloignez de la gestion de ce petit émirat tropical  est impardonnable. Il faut faire payer Ali Bongo pour ce péché. Un péché salutaire pour le peuple Gabonais.
Pourtant, Ali Bongo Ondimba  doit encore poursuivre cette démarche de rupture. C’est d’ailleurs pourquoi, il est le candidat de la rupture, le candidat de l’avenir.  

Maurice K.

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