Le Gabon aurait pu se passer de ce genre d’affaire. L’affaire Sinohydro éclabousse Jean Ping et son fils Franck tant au Gabon, au Congo, au Cameroun, au Tchad et en Côte d’Ivoire. Une affaire qui disqualifie d’office Jean Ping dans la course à la présidence.
Voulant montrer patte blanche, Jean Ping le dit à qui veut l’entendre qu’il n’est pas responsable des actes posés par son fils qu’il estime être majeur. Un argument aussi léger eu fallacieux. Même si l’on veut accorder un grain de crédit à de tel propos qui frisent l’insulte au peuple au peuple Gabonais, des questions s’imposent. Pourquoi Jean Ping n’a jamais dénoncé de tels travers de son fils ? Pourquoi Jean Ping essaie de protéger son fils ? Si de sa position d’opposant, Jean Ping couvre de tels acte, qu’en sera-t-il si jamais il préside aux destinées du pays pour sept ans.
Frank Ping, actuellement en cavale à l’étranger bénéficie du soutien paternel. C’est bel et bien son père qui lui a ouvert les portes des affaires et de lobbyiste. Le Cameroun et la Côte d’Ivoire lui ont donné de grosses commissions pour ces beaux yeux. Non. Il a usé de l’aura de son père pour se positionner dans ces affaires, de plus avec un carnet d’adresse que son père Jean Ping a mis à sa disposition.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Franck Oing a bel et bien bénéficié de la position de son père pour atteindre son objectif. Jean PING , à l’époque président de la Commission de l’Union Africaine a mis ses relations à la disposition de ce dernier. Son fils faisait alors le tour des capitales africaines afin de glaner des marchés et de s’introduire dans le monde financier africain.
Un candidat avec un tel passif, représente un danger pour le Gabon. Son implication plus ou moins directe dans plusieurs dossiers de corruption est avant-goût de la perversion dans lequel il compte entraîner le pays.
Pour qui connaît les arcanes des finances, sait que Jean Ping est le principal acteur qui a permis d’introduire Franck auprès des gouvernements africains afin de vendre les projets avec les entreprises FIEX, détenue par Frank PING et les intérêts de Jean PING, au sein de PING & PING. Jean PING a même perçu une commission de quatre millions d’euro sur la vente d’un barrage en Côte d’Ivoire avec la société Sinohydro.
Jean Ping refuse d’être transparent sur ce dossier car sa responsabilité est sans équivoque. Il ne peut prétendre à des commissions sans être au courant des agissements de son fils à l’époque des faits. Bien plus, il en est l’instigateur et son fils n’est qu’un simple prête nom qu’il a voulu utiliser afin de brouiller les pistes. On se souvient à ce propos qu’en 2012, alors qu’il était encore à la tête de la Commission de l’Union Africaine, Jean PING a envoyé son fils son fils à Pékin pour un rendez-vous avec Sinohydro avec pour objectif de rencontrer le président du conseil d’administration de Sinhydro Mr Song Dongsheng afin de Il souhaite de relancer certains projets en cours et de nouveaux projets partout en Afrique.
Franck O.
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