En six ans, le président Ali Bongo et son gouvernement ont investi plus de 1000 milliards de Fcfa dans la santé. Ce chiffre qui prend en compte la masse salariale du secteur santé et les investissements est un record jamais égalé. Les dépenses en investissement s’élèvent, à environ 455 milliards de francs et ont été essentiellement consacré aux grands projets tels la construction des grands centres hospitaliers universitaires.
Pour le futur septennat, la politique sera bien entendu axée sur les centres de santé de proximité avec une augmentation du budget à allouer au secteur de la santé.
Au plan des infrastructures, nous notons la construction de nouveaux centres hospitaliers, en l’occurrence ceux d’Agondjè, Owendo et Lambaréné, considérés comme le «fleuron de la médecine» dans la sous-région. Des centres de santé qui font la fierté du peuple Gabonais et qui rassure de plus en plus les partenaires du secteur de la santé qui de plus en plus, frappent aux portes du Gabon afin d’apporter leurs expertises et savoir-faire pour la bonne santé des Gabaonais.
Pourtant, des voix s’étaient élevées contre la destruction de la Fondation Jeanne Ebori. Une fondation en proie à une dégradation continue du fait de l’amiante et du manque de maintenance. Une telle fondation n’était plus digne du Gabon et contribuait à dépeindre sur son système de santé. Comme le dit l’adage, on ne peut faire des omelettes sans casser des œufs, la casser devenait plus une question existentielle. D’ailleurs sa reconstruction est salutaire et devra donner un plus dans la politique sanitaire du pays.
Le message à ce niveau est donc très clair. Le Gabon ne saurait s’accommoder avec tel édifice dégradé. L’objectif affiché et à atteindre est d’améliorer les conditions de vie en général et l’accès aux soins en particulier. Malheureusement, le Gabon compte encore plus de 500 dispensaires à l’abandon à travers le pays. Chose qu’il faut déplorer et investir encore dans ce secteur.
Pour ce qui du taux de couverture vaccinale du pays qui dépasse difficilement les 32 % requis par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il faut reconnaître que l’état a consenti de gros efforts car chaque année, il se dote de stocks de vaccins qui finissent par expirer sans malheureusement m être utilisés». Malheureusement encore, le matériel acquis à grand frais reste dans les emballages quand il ne se retrouve pas dans des cliniques privées. Une situation qu’il va falloir corriger pour les sept ans à venir. Et c’est l’une des raisons essentielles de la candidature du président Ali Bongo pour un second mandat.
C’est pourquoi, dans sa politique visant à obtenir des résultats, Ali Bongo souhaite que les choses changent, «Il faut que cela change», prône-t-il. c’est dans cette dynamique qu’il a inspiré une politique de santé visant à créer un système de santé performant tout en ouvrant la possibilité de faire recours aux services de spécialistes venant de l’étranger pour pallier les carences dans les domaines où l’on n’enregistre pas de Gabonais. Une telle vision est futuriste car elle permettra de former des Gabonais dans tous les secteurs de la santé. Une politique qui en plus de faire avancer la médecine gabonaise, ouvre la porte à certains emplois pour des jeunes gabonais.
Une politique sanitaire de proximité devra ainsi voir le jour pour ce second mandat. Les bases sont déjà installées et le renouvellement de la confiance des Gabonais pour un second mandat donnera un coup de pouce à leur réalisation.
Christian Mba
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