Le terrorisme est certes loin de nous mais il a des adeptes autour de nous et en notre sein. Ouvrons les yeux et faisons attention. Certains de nos compatriotes et cela est su de tous, ont pactisé avec des leaders comme Kadhafi et ont même soutenu des actions de terrorisme. De sa position à la tête de la commission de l’union Africaine, Jean Ping fait partie de ces leaders africains jadis abonnés aux largesses du dictateur Kadhafi.
Pour rappel, il a occupé des fonctions internationales comme la présidence de l’OPEP ou la direction de la Commission de l’Union africaine de 2008 à 2012. Et, dans ce contexte, il a travaillé en étroite collaboration et intelligence avec le guide Lybien Kadhafi, alors président de l’Union africaine. C’est de là qu’est née une complicité entre les deux hommes. Le premier étant à la solde du second a même parcouru le monde entier afin de polir l’image du guide Lybien auprès des grandes puissances et auprès de certains pays africains. Un soutien qu’il comptait monnayer le moment venu pour se maintenir à la tête de l’organisation africaine.
On comprend alors son opposition farouche vis-à-vis de la communauté internationale lorsque celle-ci décide de sauver le peuple de la Lybie du joug de ce dictateur hors pair. D’ailleurs, il le dit clairement « C’est alors que la France, apparemment fascinée par le modèle américain, abandonnait les fondamentaux de sa politique traditionnelle […] Comme en proie à des débordements émotionnels, Paris venait en effet de décider, tambour battant, de partir en guerre et de mener, par devant et par procuration, les hostilités, sous le manteau de la légitimité onusienne et sous le parapluie militaire de l’Amérique et de l’OTAN ».
Jean Ping loin d’être un partisan de la démocratie et de l’égalité a aidé plusieurs dictateurs en Afrique se cachant derrière son statut de diplomate. Selon Jean Ping qui développe des idées anti-démocratiques, l’Afrique a son rythme et ses fondamentaux « Chacun sait que c’est l’ethnicité qui constitue l’élément le plus important dans les conflits internes en Afrique ». C’est pourquoi la démocratie ne peut y être implantée d’un coup. Soutient –il. Une mauvaise lecture des réalités africaines. Car, c’est justement parce qu’il y a cette diversité ethnique en Afrique que la démocratie soit plus s’imposer afin de faire respecter les choix de la masse et protéger les moins nombreux pour l’épanouissement et le rayonnement des peuples africains.
Un tel candidat aux antipodes de la démocratie en Afrique ne devrait même pas avoir la chance d’être en lice auprès dans une course pour une présidentielle, course vitale pour l’expression démocratique du peuple Gabonais.
Raphaël Z.
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