mardi 13 septembre 2016

Gabon : Pourquoi brûlé avant d’emprunter la voie légale

Les règles des élections sont simples. Mais elles ont besoin d’être rappelées à certains hommes politique en Afrique notamment  aux apprentis politique de la classe de Jean Ping  et de sa bande de pilleurs et casseurs. Car l’on ne peut se dire démocrate, fouler toutes ses règles au pied quand on perd une élection et venir par la suite distraire le peuple en allant saisir le conseil constitutionnel. Ce, après avoir mis le pays à feu et à sang.
En effet, tout électeur a le droit de demander l’annulation des opérations électorales de son bureau de vote. De même que tout candidat, tout parti politique ou tout groupement de partis politiques qui a présenté une liste de candidatures, a le droit de demander l’annulation, soit par lui-même, soit par son représentant, des opérations électorales de la circonscription où il a posé sa candidature. (Loi N° 10/98 du 10 juillet 1998).  Comment comprendre qu’un candidat de la taille de jean Ping puisse ignorer cette règle élémentaire portant sur le contentieux électorale ? C’est absurde. L’incendie du parlement cache bien un autre agenda de Ping.
Sinon, tous les candidats savent que selon l’article 121  du code électoral, la Cour constitutionnelle est seule compétente pour statuer sur les réclamations afférentes aux élections présidentielles, législatives sénatoriales et référendaires. Elle juge en premier et dernier ressort. La réclamation doit être déposée au greffe de la juridiction compétente concernée, sous peine d’irrecevabilité, au plus tard le quinzième jour suivant la publication des résultats annoncés par le Gouverneur pour les élections des collectivités locales, ou la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle en ce qui concerne les autres élections politiques. Toutefois, en cas de force majeur dûment justifié par la commission électorale locale, la juridiction compétente saisie peut relever le requérant de la forclusion.
Voilà qui est claire pour tous sauf pour ceux qui viennent aux élections avec un autre agenda. Celui de Jean Ping était clair. En cas d’échec, déstabiliser le pays. Pour y arriver, aucun moyen n’a été négligé. Mieux Ping a mis les bouchés doubles. D’abord avec des cybers activistes  et ensuite avec des militaires venus d’autres pays afin de créer la chienlit. Mais avant,  pour que les militaires entre en scène, il fallait créer le chaos.
C’est ainsi que Jean Ping a lancé ses partisans dans les rues au lendemain de la proclamation des résultats.  Ils avaient une mission bien claire. Incendier tous les bâtiments publics afin de semer le chaos. Une fois cet objectif atteint,  la branche militaire devrait profiter du désordre ainsi créé et entrer en action. Des treillis de l’armée régulière ayant été distribués à ces derniers  afin de semer la pagaille au sein des forces de défenses et de sécurités Gabonaise. Tout était bien ficeler avant les élections. Malheureusement,  ce plan a foiré et alors jean Ping s’est retrouvé face à la triste réalité.
Voici en réalité le vrai  plan qu’il avait pris des jours et des nuits à  monter. Ayant épuisé les cartes de cette forfaiture, il s’est résolu contre son gré à saisir le conseil constitutionnel. Mais derrière cette saisine se cache une autre démarche. Juste faire croire qu’il est légaliste et se donner du temps de desserrer la pression sur ces proches afin de  réviser  leur plan macabre visant à déstabiliser  le Gabon.

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